Le mauvais cholestérol se dépose sous forme d’amas graisseux dans le sang. A terme le cholestérol finit par rétrécir les vaisseaux sanguins, empêchant le sang de circuler correctement et obstruant partiellement les tissus. Un caillot alors peut se former et boucher totalement une artère entraînant de graves problèmes pour la santé. L’excès de cholestérol est néfaste pour la santé et peut conduire sur le long terme à un infarctus du myocarde, un accident vasculaire-cérébral ou une artérite des membres inférieurs.
Pointant nos écarts alimentaires, notre taux de cholestérol reflète notre alimentation, souvent trop riche en graisses.
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Après le repas, l’insuline sécrétée par le pancréas signale au corps qu’il faut diminuer les taux de sucre en circulation. Ce mécanisme permet de maintenir le taux de sucre dans le sang à un niveau adéquat. Quand ce mécanisme est perturbé, les organes peinent à capter et à entreposer aussi efficacement le sucre : c’est ce qu’on appelle la résistance à l’insuline. À ses débuts, ce phénomène peut passer inaperçu car le pancréas peut produire de plus grandes quantités d’insuline pour compenser cette perte d’efficacité et ainsi permettre aux organes de continuer à capter et à entreposer suffisamment de sucre.
Si cette hyperinsulinémie compensatoire permet de maintenir la glycémie à des taux à peu près normaux, elle provoque différentes anomalies métaboliques (dyslipidémie, stéatose hépatique, hypertension) qui peuvent représenter un important facteur de risque des maladies cardiovasculaires. Et, quand surproduction d’insuline persiste, le pancréas s’épuise, arrête de produire de l’insuline et le diabète de type 2 apparait, augmentant encore le risque de maladies cardiovasculaires (infarctus et AVC) et l’atteinte des tissus dont la fonction dépend des petits vaisseaux sanguins comme la rétine, le rein ou encore les nerfs.
Bonne nouvelle : ce phénomène n’est pas irréversible, il peut être réglé par une modification de modes de vie. Ainsi, l’étude publiée en 2018 dans la revue Nutrients montre que l’adoption d’un régime alimentaire principalement composé d’aliments d’origine végétale faible en gras améliore la sensibilité à l’insuline chez des personnes en surpoids. L’activité physique est une autre piste : l’étude réalisée auprès de 44 828 adultes Chinois âgés de 20 à 80 ans présentant une glycémie à jeun supérieure à la normale, publiée en 2018 dans le British Journal of Sports Medecine, a montré que ceux qui étaient les plus physiquement actifs avaient 25 % moins de risque de développer un diabète de type 2.
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