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Rose de Damas Rosa Damascena

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Nos marques Rose de Damas Rosa Damascena

Quelles sont les caractéristiques de la Rose de Damas ?

Dénomination latine :

  • Rosa damascena

Famille botanique :

  • Rosaceae

Organe producteur :

  • Fleurs

Un peu d'histoire :

La rose est appréciée depuis la plus haute Antiquité où dejà, elle est considérée comme la reine des fleurs.

La rose est révérée dans les livres sacrés, et son parfum est réservée aux rois, aux temples, et aux dieux. On a retrouvé plusieurs bouquets de roses encore intacts, déposés dans le sarcophage de Tout Ankh Amon par la reine Ankh Sen Amon, son épouse, il y a plus de 3000 ans.

La culture des roses sauvages remonte à 5000 ans av. J.-C, en Chine.

L'île de Rhodes (rhodon = rose en grec), témoigne de la présence de roses sauvages sur cette île.

Hippocrate, Celse et Dioscoride utilisaient en thérapeutique "l'huile de rose". L' "Oleum rhodium" était utilisée en massages pour les maux d'estomac, d'intestin, les ulcères, les maux d'oreilles et de dents : une véritable panacée...!

Au Moyen Âge, Avicenne prescrit un sirop de rose astringent contre les affections biliaires.

Au IXe siècle, apparaît "l'eau de rose", utilisée pour les convives comme rince-doigts avant l'introduction de la fourchette...

Au XVe siècle, P Schöffer recommande le "sucre de rose" pour cicatriser "les boyaux écorchés".

Au XVIe siècle, Mattioli affirme que la rose est un médicament béni.

Baumé, recommande le "Miel rosat" ou "Rhodomel" comme détersif et astringent" utilisé en gargarismes, lavements, pour "fortifier le ventre et resserer les intestins".

En 1610, la Bulgarie deviendra et restera le principal producteur d'essence de rose (ville de Kazanlik).

Dès 1800, des cultures sont entreprises en Europe, Algérie et Asie Mineure.

En médecine grecque, Dioscoride (Ier siècle) recommande l'huile essentielle de rose pour soulager les douleurs des plaies et pour renforcer l'intelligence. En médecine arabe, Ibn al-Baytar (XIIIe siècle) rappelle que l'huile essentielle de rose est obtenue par macération dans de l'huile de sésame ou d'olive. La Perse maîtrisait parfaitement la culture de la rose au Moyen Âge.

En application locale, cette huile calme les douleurs cérébrales et auriculaires ainsi que celles liées aux abcès et aux tumeurs du cerveau. Elle cicatrise également les ulcères externes. En lavement, elle est salutaire dans les ulcères de l'intestin et du rectum. Mélangée à l'aneth, l'huile est utile contre les poisons car elle induit des vomissements.

La Bulgarie est le principal producteur d'huile essentielle au parfum envoûtant obtenu par distillation depuis le début du XVIIe siècle.

Plus ancienne fleur connue de l’humanité, la rose viendrait de Perse. Les archéologues disent qu’elle s’est développée dans deux bassins : la Perse, où le médecin Avicenne aurait mis au point la première huile essentielle de rose, et la Chine.

La Perse étendant petit à petit son empire jusqu’à Damas, la culture de la rose s’y répand et y prospère.

Certains botanistes affirment que les rosiers prolifiques sont tous issus d’un rosier sauvage premier, Rosa canina, dont les fleurs délicates comptent cinq pétales comme l’églantine, qui fleurit spontanément partout dans nos campagnes.

Au Moyen-Âge, lors des croisades, les chevaliers français se rendirent à Damas et ramènent la rose de Syrie. On attribue au chevalier Robert de Brie  le mérite d’avoir rapporté Rosa damascena à son retour de croisade vers 1254 dans la ville de Provins. Provins devint ensuite la capitale de la rose française et la ville fait fortune au XIIIe siècle, répandant la rose partout en France et en Occident. La rose emblématique de la ville est Rosa gallica officinalis, surnommée la “rose des apothicaires”. À cette époque, la rose entrait déjà dans la préparation d’onguents et de remèdes pour la peau.

Au XVIIe siècle, sa culture s’étend notamment en Bulgarie, dans la région de Kazanlik, alors sous domination de l’Empire Ottoman. Le pays devient le premier producteur de rose de damas. À la fin du XIXe siècle, les plantes et techniques bulgares sont rapatriées en Anatolie dans les régions du Burdur et d’Isparta, faisant de la Turquie le second producteur de parfum de rose de Damas.

Le rosier de damas vit toujours de façon spontanée en Syrie et au Caucase.